Préparation du bac Malawi

Après deux années d’utilisation de mon bac principal, je me suis décidé à le changer pour un nouveau bac Malawi, dans la même cuve. Dimensions intérieures du bac : 147 x 48 x 60 – Soit 423 L

Le bac était un type amazonien (ancistrus, corydoras, scalaires, tetras, cœurs saignant, cardinalis). Les plantes n’étaient pas spécifiques de l’Amazone : anubia barteri, echinodorus (seule sud-américaine), cryptocoryne becketti.

J’ai vidé et nettoyé le bac. Les poissons précédents et les plantes non réutilisées ont pu faire le bonheur de quelques internautes du site Aqua33.


Je n’ai gardé que les anubias mères (fixées sur racine et sur pierre) et un pied d’echinodorus, pour essayer… J’ai stocké le sable, récupéré en siphonnant l’eau du bac, après un premier lavage à l’eau claire. Remarque : les malais présents dans le bac d’origine ont survécu dans le sable humide pendant 2 semaines. Je les ai retrouvés dans le bac après la mise en eau.




Pour l’enrochement, j’ai sélectionné quelques grosses pierres (dans mon jardin !) dont certaines calcaires, pour obtenir un Ph alcalin. A la meuleuse, j’ai coupé la base des pierres devant être posées sur la vitre du fond. Sur cette base plane, j’ai collé une pièce de plexiglas, découpée sur mesure, avec du silicone (pour aquarium).


Pour éviter les chocs lors de manipulation, j’ai formé des boudins de silicone sous chaque support de polyester.


J’ai laissé durcir le silicone une semaine avant de retourner les pierres.


J’ai installé dans le bac les pierres principales ainsi que la racine. Derrière le bac, on peut voir une plaque type fond de meuble, en attente d’être peinte. Elle est simplement glissée entre la vitre arrière du bac et la tapisserie, posée verticalement sur le meuble.


Pour continuer l'enrochement, j’ai collé par silicone la grosse pierre supérieure. Elle était bien stable avant le collage, mais cette opération apporte une sécurité lors des futures manipulations dans le bac lorsqu’il sera en eau. La chute d’une telle pièce pourrait être fatale pour la vitre du fond !


Sur le détail du collage, on peut voir que j’ai sacrifié l’esthétique au profit de la solidité.
Tant pis pour le silicone apparent, pourvu que cela soit costaud.


Les pierres complémentaires sont venues s’ajouter aux précédentes. Puis des petites pièces ont complété l’édifice.






En complément , j’ai construit une barrière de cailloux (noirs sur la photo) pour former une terrasse de sable pour la racine. J’ai également formé des petites coupes de pierres pour mettre des anubias en premier plan. Ces éléments ont terminé le décor rocheux.




Après avoir lavé le sable stocké et recouvert avec le fond du bac (sur 2 à 3 cm), et comblé également l’angle derrière la barre rocheuse noire, j’ai réinstallé la racine, puis remis le bac en eau.


J’ai ensemencé les filtres à partir des mousses de mes autres bacs.


2 jours plus tard, j’ai installé les anubias dans le bac.


J’attends quelques jours pour l’arrivée des premiers poissons. Les tests (par bandelettes colorées Aquatest) donnent les résultats suivants en terme de qualité d’eau :
Nitrates quasi nul, Nitrites zéro, TH env 30, TAC env 25, Ph env 8,5

sympa le bac ça change de la derniere fois ou je suis venu pour prendre les anubias !!
Par contre 2-3cm de sable c'est pas suffisant pour du Malawi et si je peux me permettre un petit conseil il te faudrait plus de pierre pour faire plus de cachette. En tout cas ton systeme de mettre les pierres sur des plaques de plexi avec du siliconne c'est pas bete du tout j'envisage de faire de meme

Très bien pour un bac haplo...

Merci pour vos remarques

Après réflexions, je vous propose quelques remarques sur le procédé utilisé :

L’assise collée sous les roches de base permet un maniement plus aisé lors des interventions dans le bac en eau, mais également de réaliser une construction entièrement démontable.. Il n’y a aucun collage sur les vitres de l’aquarium.
L’emploi de roche brute permet d’avoir l’aspect d’un décor naturel, mais présente un inconvénient. La construction de l’ensemble n’est pas aisé, et l’échafaudage de ce type de pierres assez périlleux, même avec des essais préalables en dehors du bac. L’utilisation de roches prédécoupées en carrière, et donc de forme géométrique plus parallélépipédique permet de produire un décor d’apparence plus moderne, et plus simple à mettre en œuvre.
Au delà du choix esthétique, il convient donc de se poser la question de la facilité de manipulation.

Sur le plan pratique, la réalisation des boudins de colle sous les plaques support m’a posé un problème à posteriori. Compte tenu de la masse des pierres, j’ai déposé des boudins de colle de silicone assez volumineux. Cela devait me permettre d’avoir une bonne élasticité lors de la pose ou du déplacement des pierres sur la vitre du fond du bac. Ces gros boudins ont eu un inconvénient majeur : réalisés manuellement, il ne sont pas de diamètre parfaitement régulier. Et donc, la pierre une fois retournée après séchage n’est pas très stable. J’ai dû corriger cette erreur en découpant au cutter les parties de boudin de silicone proéminentes.
Je pense que l’utilisation d’un boudin régulier, tel qu’il sort du tube de silicone, permettrait d’obtenir un support régulier, donc stable. Il n’est pas besoin de réaliser des boudins de taille importante. Le poids de ces « grosses » pierres est très relatif !

Autre remarque, concernant la construction de la barrière rocheuse pour fabriquer une terrasse de sable. Je suis parti d’un forum où j’ai trouvé une explication pour la réaliser. Ce commentaire préconisait de sabler la partie visible du silicone. Il est vrai que sur la photo de ce forum, le résultat était bien. Néanmoins, si j’avais à refaire, je ne procéderai plus de cette façon. Je pense qu’il vaut mieux constituer une première rangée de pierre de base bien collées sur le support type plexiglas, qui sera caché dans le sable du bac. Les pierres apparentes devront être collées par dessus en ne mettant du silicone que sur la face arrière et non visible des pierre ajoutées pour construire la barrière. Le but est de réaliser la barrière comme si elle était constituée de pierres sèches, si je puis dire ! Le sablage du silicone n’apporte pas de plus value, et dans la mesure du possible devrait être évité.

Salut, avis personnel : j'aurais fait un amas rocheux dans la partie gauche de ton bac, avec juste l'anubia, sa semble un peu vide
Tu va mettre quelle population dans ton bac ? ( des haplo, c'est classe quand même )
Et dernière question, ta racine va pas colorer l'eau ? Ni libérer des tanins ?

bonjour,
il vaut mieux eviter les racines pour le malawi, et je trouve ton th elevé.

J'ai mesuré la dureté avec un tests spécifique à gouttes
Je trouve 15°f
le Ph oscille entre 8 et 8,5

La racine provient du bac amazonien.
Elle ne libère quasi plus de tanins.

Elle offre des cachettes pour les alevins.
Comme je la trouvais jolie, je me suis décidé à la remettre dans le bac.

beau projet.

tu peux demander des trucs à "jesuisla" c'est un amateur éclairé de cichlidés africains.

Moi, je verrais plus du Tanga avec ces paramètres, après, chacun ses gouts aussi, mais la racine, pour moi, n'as pas sa place dans un bac "africain" des grands lacs.

Bon courage et bonne continuation.

Ha ! comme il a été dit plus haut, plus de sable